Make America old again !
Au nom du « Make America old again », Mickey Moss, président des États-Unis mégalomane et tweeteur, a jeté son dévolu sur la Grande Pyramide de Khéops.
Parviendra-t-il à l'acquérir et à la déménager jusqu'au Mont Rushmore, où elle pourrait lui servir de tombeau, au pied des effigies des quatre présidents fondateurs ? Pyramide est une satire jubilatoire où la fantaisie la plus débridée se mêle aux théories scientifiques les plus documentées. Prêts pour cette nouvelle aventure ? |
Une question à l'autrice
- Votre roman est totalement fantaisiste, toutefois il semble reposer sur des éléments scientifiques impressionnants. Quelle est la part de la réalité et de la fiction ?
- Même s’ils sont parfois librement inspirés de personnes véritables, tous les personnages sont fictifs. Les lieux traversés et les théories exposées, en revanche, sont réels.
Le personnage de Jessica Graham (elle l’avoue d’ailleurs dans le roman) est inspiré de Graham Hancock, journaliste britannique auteur d’une théorie sur l'origine des civilisations se fondant sur les anciens mythes, sur l'observation des monuments mégalithiques ainsi que sur l'étude des connaissances astronomiques et calendaires des peuples disparus. De toutes les hypothèses développées par Hancock, je n’ai retenu que celle d'une mauvaise datation du Sphinx et des pyramides de Gizeh.
Dans d’autres théories, il affirme que les pyramides sont alignées sur la constellation d’Orion, et que la plupart des sites anciens exceptionnels – Machu Picchu (Pérou), Persepolis (Iran), Khajuraho (Inde), Pyay Hmawza (Birmanie) ou Angkor Vat (Cambodge) – sont intentionnellement répartis sur l’équateur magnétique de la Terre, à des distances calculables à l’aide de Pi et du Nombre d’or.
José Danielli, dit Le Frenchie, s’inspire, quant à lui, du professeur Joseph Davidovits. Celui-ci est l’inventeur du concept de géopolymère, en d’autres termes de la théorie de la pierre reconstituée. Il a relaté ses découvertes dans une centaine de publications, dont un ouvrage paru en 2002, Ils ont bâti les pyramides (éd. Jean-Cyrille Godefroy). Si ses conclusions ont déclenché les foudres des égyptologues officiels – dont les théories se sont vues confortées par les papyrus découverts en 2013 sur le site d’Ouadi el-Jarf – Joseph Davidovits n’en a pas moins été récompensé par plusieurs distinctions en France, aux États-Unis et en République tchèque.
Les lieux et restaurants cités existent tous et, tant la décoration que les plats décrits étaient véridiques au moment de la rédaction du roman.
La visite virtuelle de la pyramide de Khéops, enfin, a réellement été proposée au public lors d’une animation réalisée par la Cité de l’Architecture en février 2019.
Le personnage de Jessica Graham (elle l’avoue d’ailleurs dans le roman) est inspiré de Graham Hancock, journaliste britannique auteur d’une théorie sur l'origine des civilisations se fondant sur les anciens mythes, sur l'observation des monuments mégalithiques ainsi que sur l'étude des connaissances astronomiques et calendaires des peuples disparus. De toutes les hypothèses développées par Hancock, je n’ai retenu que celle d'une mauvaise datation du Sphinx et des pyramides de Gizeh.
Dans d’autres théories, il affirme que les pyramides sont alignées sur la constellation d’Orion, et que la plupart des sites anciens exceptionnels – Machu Picchu (Pérou), Persepolis (Iran), Khajuraho (Inde), Pyay Hmawza (Birmanie) ou Angkor Vat (Cambodge) – sont intentionnellement répartis sur l’équateur magnétique de la Terre, à des distances calculables à l’aide de Pi et du Nombre d’or.
José Danielli, dit Le Frenchie, s’inspire, quant à lui, du professeur Joseph Davidovits. Celui-ci est l’inventeur du concept de géopolymère, en d’autres termes de la théorie de la pierre reconstituée. Il a relaté ses découvertes dans une centaine de publications, dont un ouvrage paru en 2002, Ils ont bâti les pyramides (éd. Jean-Cyrille Godefroy). Si ses conclusions ont déclenché les foudres des égyptologues officiels – dont les théories se sont vues confortées par les papyrus découverts en 2013 sur le site d’Ouadi el-Jarf – Joseph Davidovits n’en a pas moins été récompensé par plusieurs distinctions en France, aux États-Unis et en République tchèque.
Les lieux et restaurants cités existent tous et, tant la décoration que les plats décrits étaient véridiques au moment de la rédaction du roman.
La visite virtuelle de la pyramide de Khéops, enfin, a réellement été proposée au public lors d’une animation réalisée par la Cité de l’Architecture en février 2019.