A propos
Docteur-ès-lettres, Christine Bernard trouve son inspiration dans la petite histoire et les anecdotes du quotidien, celles qui se faufilent dans l'ombre de la grande Histoire, dont elles reçoivent l'éclairage tout en lui restituant une partie de leur sens.
Son premier roman, Le saut de la mariée, se fonde sur un accident survenu dans un canyon reculé des Alpes-Maritimes ; Antonio redonne vie à un arrière-grand-père qui a traversé de manière romanesque le début du XX° siècle, de la Belle Époque à la crise de 1929 ; Carbón, traduit de l'espagnol, revisite la volonté franquiste de développement au travers de l'histoire vraie de deux petites filles ; Pyramide relie, par-delà l'espace et le temps, la mégalomanie d'un président américain contemporain et les techniques de construction des pyramides de l'ancienne Égypte ; le théâtre historique, enfin, donne un coup de projecteur sur quelques moments ciblés de notre histoire locale.
Passionnée par les mots, elle a mené à bien une carrière de traductrice où elle a pu donner libre cours à sa fascination pour leur sens précis. Tout contre son bureau, trônent en bonne place le Dictionnaire d’Émile Littré en 4 volumes et Le Bon usage, la fameuse grammaire de Maurice Grévisse.
L’ensemble lui donne ce que Franck Petruzzelli n’a pas hésité à qualifier de « style ciselé et solennel », mais néanmoins accessible.